Le nouveau formulaire d’arrêt de travail devient obligatoire

Depuis ces dernières années, l’avis d’arrêt de travail est le plus souvent directement envoyé, de façon dématérialisé, à l’Assurance Maladie.

Cependant, dans certains cas, par exemple à l’occasion d’une consultation à domicile, un formulaire papier est encore établi par le praticien. A partir du 1er septembre 2025, l’Assurance Maladie rend désormais obligatoire l’utilisation d’un formulaire papier nouvelle génération sécurisé.

Ce document Cerfa, disposant de sept dispositifs d’authentification (étiquette holographique, encre magnétique, QR Code unique, etc.), vise à lutter contre la fraude aux indemnités journalières. Ce formulaire papier, dont l’utilisation est encouragée par l’Assurance Maladie, est disponible à la commande sur amelipro.

Tous formulaires non sécurisés, pouvant être remplis puis imprimés depuis un logiciel de prescription, seront rejetés par les organismes d’assurance maladie à partir de cette date. Il en est de même pour le scan ou la photocopie d’un arrêt de travail.


La retraite progressive est avancée à 60 ans

Le droit à la retraite progressive passe de 62 à 60 ans. 

Ce dispositif permet aux salariés de bénéficier d’une partie de leur retraite, tout en poursuivant l’exercice d’une activité professionnelle réduite.

Pour en bénéficier, il faudra donc avoir au minimum 60 ans au 1er septembre.

Il sera également conditionné à la cotisation d’au moins 150 trimestres, tous régimes de base confondus. 

Naturellement, il faut disposer de l’accord de son employeur et la mesure permet d’exercer une activité à temps partiel, représentant entre 40 % et 80 % d’un temps plein.


Le taux de prélèvement à la source évolue pour les couples mariés

A partir de septembre, le taux du prélèvement à la source évolue pour les couples mariés ou pacsés. 

Désormais, c’est le taux individualisé de l’impôt sur le revenu qui devient le taux par défaut. Cela signifie que le prélèvement à la source sera basé sur la situation fiscale individuelle de chaque contribuable et non plus sur celle du foyer fiscal auquel il appartient.

Selon les autorités, il s’agit d’une mesure d’équité fiscale, dans la mesure où le passage à un taux individualisé par défaut permet d’avantager la personne la moins rémunérée du foyer.

Selon de récentes études, une femme sur deux dispose d’un salaire inférieur à celui de son mari.